Le projet autorisant la prescription d’une thérapie à l’ozone en tant que traitement médical complémentaire au Brésil attend des amendements à la Commission des affaires sociales (CAS). La proposition est rédigée par le sénateur Valdir Raupp (PMDB-RO).
La thérapie à l’ozone consiste en l’application d’ozone médicinal sur le corps du patient pour traiter les maladies. La méthode est utilisée dans le traitement des pathologies d’origine inflammatoire, infectieuse et ischémique (carence dans la circulation sanguine). Comme il a des propriétés bactéricides et fongicides, la thérapie à l’ozone serait largement utilisée dans le traitement des plaies infectées et dans le contrôle des infections hospitalières.
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Selon le projet (PLS 227/2017), les patients qui choisissent la procédure et qui ont des indications médicales à soumettre peuvent être traités avec la thérapie à l’ozone. La thérapie à l’ozone ne peut être appliquée qu’au moyen d’équipements médicinaux de production d’ozone dûment certifiés par l’Agence nationale de surveillance sanitaire (ANVISA) ; et le médecin responsable doit informer le patient que la thérapie à l’ozone sera prescrite comme traitement complémentaire.
Valdir Raupp soutient, dans la justification du projet, que la méthode a un faible coût et un degré élevé d’efficacité, même en concurrence pour réduire les dépenses du système unifié de santé (SUS).
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« Placer des traitements complémentaires en médecine comme option pour les patients brésiliens représente une étape décisive dans la démocratisation du droit à la santé et à l’équilibre des comptes publics », affirme le sénateur dans sa justification.
Valdir Raup présente, dans la justification du projet, une série d’avantages de la thérapie à l’ozone dans la perspective de l’universalisation de l’accès à la santé et de la lutte contre le déficit public dans le secteur : réduction du coût — jusqu’à 90% — du traitement des maladies chroniques ; réduction des hospitalisations récurrentes ; accélération du processus de réadaptation du patient ; diminution du nombre de procédures de haute complexité et l’utilisation de médicaments à coût élevé.
Raupp rappelle que la thérapie à l’ozone est déjà reconnue par le système de santé de pays tels que l’Allemagne, la Chine, la Russie, Cuba, le Portugal, l’Espagne, la Grèce et la Turquie, ainsi que pratiquée dans 32 États des États-Unis. L’assurance médicale rembourse habituellement ce traitement complémentaire dans la plupart des pays mentionnés.
À titre de procédure terminative, s’il est approuvé par le TAS, le projet de loi sera envoyé directement à la Chambre des députés s’il n’y a pas d’appel au vote de la plénière du Sénat.